La gestion active des risques dans un environnement de marché en mutation: soyez audacieux mais préparés

LA GESTION ACTIVE DES RISQUES DANS UN ENVIRONNEMENT DE MARCHÉ EN MUTATION : SOYEZ AUDACIEUX MAIS PRÉPARÉS

Synthèse

En matière d’investissement comme dans la vie, il est inévitable de prendre des risques, performance et croissance étant nos mots d’ordre. Pour nous, prendre des risques de manière intelligente signifie savoir faire preuve d’audace, tout en sachant se préparer. Il s’agit donc de prendre les risques que nous jugeons intéressants, d’utiliser des mesures appropriées pour leur évaluation, de les combiner pour parvenir à une diversification efficace et, enfin, d’être capables de nous adapter rapidement à l’évolution du marché.

Les marchés financiers connaissent actuellement un changement de paradigme dont témoignent, selon nous, la situation économique, la politique des banques centrales et la perception des investisseurs. Compte tenu de la transition en cours vers une nouvelle phase du cycle de marché, il est plus important que jamais de bien appréhender le potentiel de risque/rendement de chaque investissement et sa capacité à contribuer à la performance du portefeuille.

 

Adapter l’allocation des risques à un environnement macroéconomique en mutation

Nos investisseurs ont de bonnes raisons de se demander si nous sommes en fin de cycle économique ou si nous entrons dans une phase de récession. Nous sommes très attentifs à l’évolution de la croissance économique, en nous appuyant sur nos indicateurs propriétaires, les Nowcaster, qui agrègent un grand nombre de séries de données en temps réel de manière à jauger l’activité économique en cours. Selon nos indicateurs Nowcasters, la croissance mondiale est inégale d’une région à l’autre et s’oriente vers une croissance inférieure à son potentiel, voire une récession. Depuis février 2018, la plupart des économies développées a connu un ralentissement, particulièrement prononcé dans la zone euro et désormais perceptible aux États-Unis. Cela explique le changement de posture des grandes banques centrales, devenues conciliantes.

 

Graphique 1 : Nowcaster de Croissance Mondiale d’Unigestion

Graphique 1 Nowcaster de Croissance Mondiale d’Unigestion
Sources : Bloomberg, Unigestion. L’indice Nowcaster de Croissance est une mesure synthétique en temps réel de la croissance économique. Il est calculé en tant que moyenne normalisée propriétaire d’un large spectre d’indicateurs couvrant différents domaines de l’économie (production, consommation, emploi, investissement). Le Nowcaster de Croissance affiche des valeurs positives et négatives. Une valeur supérieure (resp. inférieure) à 0 du Nowcaster de Croissance signifie que l’économie croît à un rythme plus (resp. moins) rapide que la croissance « normale » (également appelée croissance à son potentiel).

 

À l’approche de la fin du cycle macroéconomique, les pics de volatilité du marché vont probablement devenir plus fréquents et plus accentués, comme nous l’avons vu au quatrième trimestre 2018, le plus mauvais trimestre que les marchés actions aient connu depuis plusieurs décennies. Après une performance soutenue début 2019, les marchés actions sont revenus à leur juste valeur. Il convient cependant de souligner qu’avec le ralentissement de l’activité économique, il existe un risque accru de correction des valorisations.

Les guerres commerciales constituent également une source d’incertitude. Le commerce international constitue une partie essentielle de la croissance du PIB mondial. Selon une étude récente du Forum Economique Mondial, une augmentation de 25 % des droits de douane aux Etats-Unis pourrait entraîner une contraction de 0,7 % de la croissance du PIB mondial. Enfin, la Chine reste une source de préoccupation. En effet, son endettement augmente tandis que sa croissance se détériore, ce qui lui laisse peu de marge de manœuvre en cas de chocs plus graves.

L’environnement macroéconomique actuel nécessite d’adopter une approche de l’investissement très différente de celle qui a prévalu ces dix dernières années.

 

L’évolution de la situation macroéconomique nécessite d’aborder différemment l’allocation des risques

Dans le contexte économique actuel, nos indicateurs appellent à la prudence, la distance nous séparant d’un retournement de la situation du marché pouvant être longue et difficile à anticiper. Même si nos stratégies restent totalement investies, nous recherchons des opportunités de placement présentant un potentiel de hausse intéressant et une protection convaincante contre les risques de baisse. Il s’agit donc de prendre les risques que nous jugeons intéressants, d’utiliser des mesures appropriées pour leur évaluation, de les combiner pour parvenir à une diversification efficace et, enfin, d’être capables de nous adapter rapidement à l’évolution du marché.

L’environnement macroéconomique actuel nécessite d’adopter une approche de l’investissement très différente de celle qui a prévalu ces dix dernières années. Dans un environnement idéal de faible inflation, de croissance synchronisée et de politique monétaire accommodante, l’allocation privilégiée par les investisseurs était favorable à une forte surpondération des actifs de croissance. Dans une période de décélération de la croissance économique en revanche, les actifs tels que les actions, le capital-investissement et le crédit doivent être traités avec prudence en raison de la détérioration de leur profil risque/rendement. Le crédit semble particulièrement vulnérable, les écarts de rendement se trouvant à des plus bas historiques et la classe d’actifs ayant tendance à chuter avant que ne chutent les actions, notamment à mesure de l’augmentation de la dette des entreprises qui cherchent à maintenir leur rentabilité.

Il est essentiel d’établir une distinction entre phases de ralentissement et de récession : nos modèles historiques montrent que la performance entre les classes d’actifs varie grandement entre les périodes de croissance et de récession. Vers la fin d’une période d’expansion, les actions réalisent généralement des performances supérieures à celles des obligations. En revanche, dans les premières phases d’une récession, les obligations tendent à générer une meilleure performance que les actions. Nous prévoyons en outre une augmentation de la volatilité du marché et des corrélations actions/obligations moins stables, ce qui est généralement le cas lorsque le risque de récession augmente.

 

La diversification sera capitale

Au cours des précédentes périodes de ralentissement, les emprunts d’État avaient joué un rôle important pour la diversification mais leur pouvoir en tant que couverture est désormais plus limité car les rendements sont déjà à des niveaux très faibles (en Europe tout du moins). Les investisseurs doivent élargir l’éventail des outils de diversification de leurs portefeuilles de manière à inclure une exposition différente aux actions et à ménager une allocation plus large aux classe d’actifs alternatives.

De manière plus générale, compte tenu de la gamme étendue des résultats futurs possibles, nous considérons que les investisseurs ne doivent pas se concentrer sur un scenario unique. Ils doivent plutôt chercher à élaborer une allocation d’actifs stratégique ayant le potentiel de surperformer dans divers environnements et de tenir bon en période de baisse. Dans un environnement macroéconomique incertain, où les épisodes de tensions sur le marché seront probablement plus nombreux, nous estimons essentiel d’ajouter un élément dynamique aux modèles d’allocation d’actifs. Il sera important de disposer d’une souplesse suffisante pour augmenter ou réduire l’exposition au risque de manière tactique autour d’événements de marché spécifiques, comme les annonces des banques centrales ou la tenue d’élections, tout en restant investi.

Nous estimons enfin qu’aujourd’hui plus que jamais, les investisseurs doivent regarder au-delà des mesures conventionnelles du risque, comme la volatilité, lorsqu’ils mettent en place leur allocation d’actifs. Ils ne doivent pas interpréter une faible volatilité comme un signal de calme qui régnerait sur les marchés car d’autres risques se dissimulent sous cette surface. Nous adoptons donc une approche pluridimensionnelle et nous définissons le risque en termes de perte potentielle de capital, ce qui constitue la véritable mesure du risque auquel les investisseurs sont confrontés. Notre modèle exclusif d’« Expected Shortfall » vise à incorporer des risques, qui sont ignorés par une analyse traditionnelle ne s’appuyant que sur la volatilité, comme la valorisation, l’asymétrie, le risque de perte extrême et la liquidité. En nous intéressant à différents aspects du risque, nous sommes moins dépendants de mesures individuelles, ce qui nous aide à réaliser une allocation des risques plus solide dans tous nos portefeuilles.

 

Tous les risques ne sont pas égaux : trouver de la valeur sur les marchés actuels

Dans ce contexte de marché changeant et moins certain, nous estimons qu’il est temps pour les investisseurs de se concentrer sur la qualité mais avec discernement. Il sera capital de se montrer sélectif et de faire preuve de souplesse pour s’adapter. Étant donné que nous considérons être actuellement à la fin d’un cycle, nous nous attendons à ce que le crédit d’entreprise sous-performe car des marges de rentabilité réduites pourraient affecter le remboursement de la dette. Nous sommes particulièrement préoccupés par la liquidité du marché du crédit et préférons investir prudemment dans des actions afin de maintenir notre exposition à la croissance économique.

 

Une allocation en faveur des actions à ce stade du cycle



Il est difficile d’anticiper l’évolution des marchés actions. Nous préférons rester prudemment investis en actions par le biais de portefeuilles diversifiés de titres de qualité dont la valorisation est raisonnable.


Nous prévoyons que la hausse de la volatilité du marché réduira l’appétit des investisseurs pour une pure exposition au bêta du marché dans les années qui viennent. Il est en effet probable que la combinaison entre une progression plus lente des bénéfices et une volatilité accrue crée une plus grande différenciation des rendements.

Dans cet environnement, les investisseurs en actions ont, selon nous, deux possibilités : chercher à anticiper l’évolution du marché ou maintenir une allocation constante en actions, en se concentrant sur la réduction des risques de perte. Selon nous, il est difficile d’anticiper l’évolution du marché actions. Nous préférons rester prudemment investis dans la classe d’actifs par le biais de portefeuilles diversifiés de titres de qualité dont la valorisation est raisonnable. Nous sommes convaincus que ce style d’investissement défensif peut fournir une protection dans des contextes de marché délicats. Contrairement aux stratégies passives de faible volatilité, qui sont essentiellement rétrospectives, nous considérons que notre concentration sur la qualité des fondamentaux constitue un moyen plus efficace de garantir la résilience au risque de baisse dans un environnement macroéconomique en mutation.



Au cours des dernières phases d’une expansion, les marchés actions tendent à se tourner vers les sociétés de qualité pour parer au risque croissant de ralentissement, d’augmentation des pressions sur les marges et de volatilité accrue. Les sociétés qui présentent des niveaux de rentabilité élevés et stables tendent alors à être mieux positionnées lorsque le cycle passe de la phase d’expansion à la phase de récession.

Là encore, les investisseurs devront cependant se montrer sélectifs car certains titres de qualité ayant enregistré d’excellentes performances pourraient ne pas offrir la protection requise en cas de correction des valorisations. Il importera de choisir non seulement des titres de qualité évalués à leur juste valeur mais aussi de diversifier ces titres sur le plan sectoriel car certains secteurs du marché seront moins onéreux et auront tendance à mieux se comporter dans un contexte économique moins porteur.

 

Graphique 2 : Les sociétés de grande qualité tendent à surperformer en période de récession

Graphique 2 Les sociétés de grande qualité tendent à surperformer en période
Source : Unigestion, Bloomberg.

 

Nous pensons qu’une gestion active sera indispensable pour faire face à la transition que connaît le marché. Les stratégies passives sont trop sujettes aux excès (bulles) car elles ne tiennent pas compte de l’allocation des risques : tous les risques, bons ou mauvais, sont inhérents à l’indice de référence. En outre, les stratégies pondérées par la capitalisation boursière, qui maximisent l’exposition aux actions ayant enregistré de bonnes performances par le passé, ont plus de chances d’être investies dans des positions surévaluées et trop recherchées, exposées à un risque de correction brutale lorsque les investisseurs commencent à se défaire de ces titres.

Nous recommandons de mettre en place des couvertures de manière dynamique, en utilisant des contrats à terme et des options, afin de réduire l’exposition au risque actions lorsque la probabilité d’événements de tensions sur le marché augmente. Nous croyons que cette approche disciplinée de prise en compte du risque nous permet de réduire le risque global auquel est exposé le portefeuille, tout en bénéficiant des primes de rendement des actions, ce qui augmente l’asymétrie positive des rendements dont nous cherchons à faire profiter nos clients.

Il est toutefois probable que les actifs conventionnels dégagent des rendements plus faibles et deviennent plus volatils et plus corrélés à l’avenir. Les investisseurs doivent donc identifier des sources de rendement alternatives, non corrélées, pour diversifier leurs portefeuilles.

La diversification dans des stratégies de primes de risque alternatives prend tout son sens dans cette phase du cycle pour les investisseurs à la recherche de sources de rendement alternatives liquides.

 

Les primes de risque alternatives constituent une source de diversification convaincante

Pour les investisseurs à la recherche d’une diversification de leur portefeuille à la fois économiquement rentable et transparente, les stratégies de primes de risque alternatives (ARP) constituent une solution intéressante car elles ont produit des rendements positifs sur le long terme, tout en présentant une très faible corrélation avec les actions et les obligations.

Une diversification efficace implique non seulement d’investir dans une grande variété d’actifs mais aussi dans des actifs qui réagissent différemment à des facteurs communs. Dans ce contexte, la diversification via des stratégies d’ARP prend tout son sens dans cette phase du cycle pour des investisseurs à la recherche de sources de rendement alternatives liquides.

L’idée maîtresse de l’investissement dans des primes de risque est la suivante : les investisseurs perçoivent une compensation pour avoir accepté des risques, au lieu d’acheter des actifs. Ainsi, une prime de risque vient rétribuer la prise d’un risque d’investissement spécifique. Les stratégies d’ARP présentent l’avantage d’éliminer l’essentiel de la directionnalité du marché en prenant des positions long/short pour construire une exposition plus pure aux primes de risque désirées, et de ce fait optimiser les avantages de la diversification.

Les avantages en matière de diversification des stratégies de PRA, en particulier en situation de repli du marché, sont illustrés ci-dessous.

 

Graphique 3 : Les PRA présentent une faible sensibilité aux actions (mesurée par le bêta par rapport à l’indice MSCI World)

Figure 3 ARP Exhibit Low Sensitivity to Equities (as measured by Beta to the MSCI World Index)
Sources : Bloomberg, MSCI, Unigestion. Informations du 15/12/2014 au 31/12/2018. Performance en USD, nette des commissions et frais de transaction. Les données de base sont disponibles sur demande. La performance repose sur un exemple de stratégie de prime de risque alternative composée d’une allocation fondée sur le risque aux mêmes primes de risque alternatives que celles gérées dans le compte le plus représentatif du composite Unigestion Alternative Risk Premia. Les rendements de toutes les primes de risque, prises individuellement, reposent sur des éléments extraits du compte le plus représentatif du composite Unigestion Multi Asset Risk Targeted (Medium) (lancé le 15/12/2014) et du composite Unigestion Global Equity Risk Premia Market Neutral (la prime liée à l’approche factorielle actions de notre prime résultant de l’approche factorielle actions long/short réelle lancée le 11/05/2016). Les rendements du composite sous-jacent sont disponibles sur demande. Cet exemple de stratégie ne vise pas à répliquer la stratégie du fonds Unigestion Alternative Risk Premia et n’est pas audité. Rien ne garantit que notre stratégie, dans son application effective, aurait produit des rendements similaires. Ces informations sont fournies à des fins d’illustration seulement et sont exclusivement destinées à des investisseurs professionnels. Le rendement passé n’est pas un indicateur de performance pour l’avenir.

À court terme, les primes de risque peuvent être volatiles et les ARP ne font pas exception à cette règle. La performance des stratégies ARP a été décevante en 2018, affectée par une combinaison rare de facteurs comprenant un contexte macroéconomique défavorable, la crainte de l’inflation, la volatilité accrue du marché, une dispersion élevée entre les titres américains et l’absence de tendances à long terme. Elles se sont toutefois bien redressées par rapport à des situations similaires à court terme par le passé et de fait, elles ont récupéré depuis début 2019 une partie de leurs pertes de l’an dernier. En outre, les avantages de la diversification sont restés d’actualité en 2018, l’indice SG Multi Alternative Risk Premia produisant un bêta de 0,1 par rapport à l’indice MSCI AC World USD et un bêta de 0,2 par rapport à l’indice Bloomberg Global Aggregate USD-hedged.

 

Une allocation sélective aux produits de capital-investissement pour stimuler la performance

Nous croyons également qu’une allocation sélective en capital-investissement présente un potentiel important d’amélioration de la performance globale du portefeuille, en plus d’une diversification dans un contexte de baisse des rendements des actifs conventionnels. Par le passé, le capital-investissement a dégagé de bons rendements dans des environnements de fin de cycle et a constitué une couverture efficace contre la hausse de l’inflation (ou des pics d’inflation inattendus). Si les valorisations des sociétés non cotées peuvent chuter en période de ralentissement économique, ces baisses sont généralement moins prononcées que sur les marchés boursiers. En outre, le capital-investissement constitue l’une des rares classes d’actifs qui, selon les prévisions, devrait dégager des rendements proches de 10 % au cours du prochain cycle.

Le capital-investissement présente un potentiel important d’amélioration de la performance globale du portefeuille et de diversification.

Cela dit, il convient de faire preuve de prudence. La volatilité des marchés actions pourrait peser sur le segment du capital-investissement, l’analyse de corrélation indiquant que ce dernier tend à évoluer plus ou moins en phase avec les titres cotés, bien qu’il soit moins exposé au sentiment du marché. Le capital-investissement en général et les rachats d’entreprises, en particulier, présente également une certaine corrélation avec le marché du haut rendement car il a besoin d’un effet de levier et de structures de capital efficientes pour générer les rendements requis.

Pour ces raisons, notre allocation au capital-investissement sera extrêmement sélective. L’étendue du marché actuel permet aux investisseurs de gérer soigneusement leur exposition de manière à favoriser les secteurs plus défensifs ou ceux qui bénéficient de tendances séculaires à long terme, notamment le vieillissement de la population ou la décarbonisation de notre économie. Nous favorisons donc des secteurs tels que l’éducation, la santé et les énergies renouvelables.

Il importera d’investir dans des sociétés résilientes grâce à leur solide position sur le marché, leur équipe de direction et leurs éléments financiers et qui sont, de ce fait, à même de dégager au moins le rendement requis par la croissance de leur chiffre d’affaires et des améliorations au niveau de leurs opérations. Nous continuerons à éviter les sociétés dont l’effet de levier est excessif, les multiples d’endettement des sociétés en portefeuille s’établissant actuellement à moins de 3x l’EBITDA. Nous maintiendrons également une discipline rigoureuse quant aux prix dans un environnement concurrentiel marqué par des montants record de capitaux engagés mais non investis (« drypowder en anglais »).

Sur la base du multiple de l’EBITDA, les valorisations des opérations sur entités de petite et moyenne taille effectuées en Amérique du Nord et en Europe peuvent être nettement inférieures à celles des opérations sur grandes entreprises.

Compte tenu du niveau de concurrence, nous continuons de privilégier les stratégies qui permettent d’identifier des opportunités en dehors des grandes adjudications, comme des rachats d’entreprises de petite ou moyenne taille. Les opérations de relativement plus faible envergure nécessitent une connaissance locale spécialisée et des capacités opérationnelles solides. Elles sont par nature moins compétitives que les plus grosses opérations. En outre, le marché des petites et moyennes entreprises présente une plus faible corrélation avec la croissance du PIB et bénéficie actuellement de valorisations plus raisonnables, comme indiqué dans le Graphique 4. Sur la base du multiple de l’EBITDA, les valorisations des opérations sur entités de petite et moyenne taille effectuées en Amérique du Nord et en Europe peuvent être nettement inférieures à celles des opérations sur grandes entreprises.

 

Graphique 4 : Valorisation des PME par rapport aux grandes entreprises (multiples cours/EBITDA)

Graphique 3 Valorisation des PME par rapport aux grandes entreprises (multiples cours/EBITDA)
Source : PitchBook, juin 2018. Les PME ont une valeur d’entreprise inférieure à 500 millions USD ; les grandes entreprises une valeur d’entreprise supérieure à 500 millions USD. EBITDA = bénéfice avant intérêts, impôts et taxes, dépréciation et amortissement.

 

D’après l’analyse des investissements historiques d’Unigestion, 50 % environ de la création de valeur au sein des PME résulte de la croissance de l’EBITDA. Pour les grandes entreprises, près de 80 % de la création de valeur provient de l’utilisation de l’effet de levier, et 10 % de la croissance de l’EBITDA.

 

Les tendances à long terme à même d’influencer une prise de risque active

Un certain nombre de tendances se dessine qui, selon nous, vat probablement de plus en plus influencer la manière dont les investisseurs prennent des risques à l’avenir.

 

L’homogénéité croissante des investisseurs récompensera une approche à contre-courant à plus long terme



Les marchés financiers sont complexes : ils sont fortement interconnectés, non linéaires et adaptables. Le comportement du marché est guidé par celui des investisseurs, lequel est façonné par le comportement du marché. Cette relation récursive, qualifiée de réflexivité, peut jouer un rôle dans la création et le maintien de boucles de rétroaction positives. En outre, les marchés financiers sont influencés par le contexte macroéconomique qui, à son tour, est façonné dans une certaine mesure par la politique des banques centrales, et inversement.

Les cycles d’expansion et de récession ne sont pas des aberrations dans ce monde complexe. Ils sont plutôt une conséquence naturelle d’un système dans lequel les interactions entre les participants sont plus importantes que les actions d’un participant pris isolément. Les marchés financiers forment un écosystème tout à fait comparable au milieu naturel. Les évolutions en dents de scie sont les forces immuables qui permettent aux marchés de revenir vers leur point d’équilibre.


Une trop grande homogénéité des actions des acteurs du marché peut fragiliser l’environnement d’investissement, avec des tendances persistant plus longtemps mais qui s’inversent souvent plus brutalement.



Ce mécanisme d’autorégulation peut toutefois être mis en danger par une croissance exponentielle des stratégies d’investissement fondées sur des règles, notamment les stratégies passives, de « smart beta » (stratégies de gestion indicielle améliorées), de parité des risques et d’objectif de volatilité. Celles-ci peuvent créer des phénomènes de prophéties autoréalisatrices en raison de l’homogénéité excessive des actions des acteurs du marché. « Cela peut fragiliser l’environnement d’investissement, avec des tendances persistant plus longtemps mais qui s’inversent souvent plus brutalement. »

Que cela signifie-t-il donc pour les investisseurs et leur gestion du risque ? Selon nous, l’une des conséquences est que les investisseurs devront adopter une approche à plus long terme de l’allocation des risques et être capables d’aller à contre-courant pendant plus longtemps. Cela signifiera d’accepter une erreur de réplication plus importante et des périodes de sous-performance relative plus longues afin d’asseoir une surperformance sur le long terme. Les investisseurs ne doivent pas oublier que le véritable risque d’investissement auquel ils sont confrontés est la perte de leur capital, et non l’erreur de réplication, et qu’ils doivent prendre des décisions actives pour éviter la perte définitive de leur capital.

Bien que de nombreux investisseurs affirment investir sur le long terme, il est très rare que la performance à court terme (et les comparaisons à court terme avec l’indice de référence) n’entre pas en ligne de compte. L’adoption d’une approche de l’investissement réellement à long terme est l’une des rares opportunités authentiques que les investisseurs peuvent espérer exploiter. Elle peut toutefois exiger d’eux qu’ils aillent à contre-courant et se projettent dans un avenir suffisamment lointain.

 

Les tendances démographiques pourraient paradoxalement accroître la demande d’actifs à plus haut risque

Pour adapter leurs portefeuilles à une espérance de vie et une durée de retraite plus longues, nous estimons que les investisseurs devront prendre davantage, et non moins, de risques.

L’augmentation de l’espérance de vie dans le monde entier devrait influencer l’économie mondiale et donc la manière dont les investisseurs répartissent leur capital. Pour adapter leurs portefeuilles à une espérance de vie et une durée de vie à la retraite plus longues, nous estimons que les investisseurs devront prendre davantage, et non moins, de risques.

La théorie classique veut qu’à l’approche de la retraite, les investisseurs non seulement épargnent davantage mais allouent également une proportion accrue de leur épargne à des actifs à moindre risque, tels que des emprunts d’État. Cependant, investir trop et trop tôt en obligations n’est pas viable sur le long terme car un tel choix a peu de chance de générer les rendements nécessaires au financement de retraites plus longues, notamment eu égard aux faibles niveaux des rendements obligataires réels sur la plupart des grands marchés.

En conséquence, nous estimons que le modèle d’allocation d’actifs du futur sera différent de ce qu’il est aujourd’hui. L’un des moyens de résoudre ce problème consisterait à investir dans des actifs à risque plus élevé, notamment des actions et des actifs non liquides. Comme une durée de vie plus longue prolonge l’horizon d’investissement, nous pensons que l’attitude des investisseurs à l’égard des actifs non cotés pourrait changer, le profil de liquidité de ces placements correspondant à des périodes de retraite plus longues.

 

La gestion des enjeux ESG crée des risques et des opportunités pour les gestionnaires actifs

Notre obligation fiduciaire vis-à-vis de nos clients nous impose de dégager des rendements pérennes sur le long terme. Cela suppose d’investir de manière responsable dans des sociétés, des secteurs d’activité et des actifs dans l’objectif de créer un avenir durable pour la société car ce type d’investissement devrait permettre de générer, à l’avenir, de meilleures performances sur le long terme pour nos investisseurs. Nous estimons que l’intégration de critères ESG dans nos processus décisionnels d’investissement est essentielle pour mieux gérer le risque auquel nos investissements sont exposés.

Les sociétés qui n’intègrent pas cette dimension de pérennité à leurs activités au jour le jour créent des risques opérationnels et de réputation au sein de leurs entreprises et pour leur modèle de gestion. La réglementation peut favoriser ou mettre à mal des secteurs entiers. Qu’il s’agisse de fiscalité, de réduction des émissions des industries polluantes ou de réglementation des sociétés numériques, la réglementation peut avoir des répercussions directes sur les sociétés dans lesquelles nous investissons. Il sera essentiel d’anticiper ces risques et de les éviter.

La pérennité constituera un moteur à long terme du changement sur les marchés, dans les pays, les secteurs et les sociétés, qui créera non seulement des risques, mais aussi des opportunités d’investissement fructueuses.

La pérennité constituera un moteur à long terme du changement sur les marchés, dans les pays, les secteurs et les sociétés, qui créera non seulement des risques mais aussi des opportunités d’investissement fructueuses. Alors que la communauté internationale cherche à répondre aux nombreux enjeux environnementaux et sociaux auxquels elle est confrontée, les sociétés qui savent se montrer avant-gardistes dans leur approche de ces problématiques ont de meilleures chances d’identifier prématurément ces tendances et de s’y adapter. Nous cherchons donc à investir dans des sociétés aux pratiques commerciales pérennes et pertinentes, qui sont plus susceptibles de se poser en leaders et en innovateurs au fil du temps.

 

Pour aller de l’avant

Il sera plus important que jamais de pratiquer une gestion active du risque dans la période de transition actuelle vers une nouvelle phase du cycle économique. Dans un environnement où la conjoncture macroéconomique oscille entre croissance de fin de cycle et récession, les investisseurs doivent adopter une approche sélective de l’allocation des risques.

Pour nous, prendre des risques de manière intelligente signifie savoir faire preuve d’audace, tout en sachant se préparer. Cela suppose une perception pluridimensionnelle qui va au-delà des mesures conventionnelles du risque afin de comprendre véritablement les risques qui valent la peine d’être pris et ceux qu’il vaut mieux éviter. Nous pouvons ainsi prendre des risques présentant un profil de rendement asymétrique, avec un potentiel de hausse supérieur au risque de baisse. Il s’agit ensuite de les combiner pour parvenir à une diversification efficace et, enfin, d’être capables de nous adapter rapidement à l’évolution du marché.

Après une décennie de croissance soutenue et pratiquement ininterrompue, il est improbable que les classes d’actifs conventionnelles génèrent les mêmes rendements que par le passé. Les investisseurs devront donc diversifier leurs portefeuilles avec des sources de rendement alternatives. La route vers les points de retournement du marché peut toutefois être longue et jalonnée d’événements de tensions sur le marché plus fréquents. S’il importe de rester investi prudemment dans des actifs de croissance, une approche plus sélective et dynamique sera essentielle pour ajuster la composante de risque du portefeuille de manière opportuniste face à une augmentation de la probabilité de tensions sur le marché et à l’évolution de l’environnement macroéconomique vers une éventuelle situation de récession. Comme le risque évolue en permanence, les investisseurs devront également se projeter dans un avenir suffisamment lointain. Nous pensons que l’anticipation et la gestion active du risque, le courage de se démarquer du lot et l’adoption d’une approche réellement indexée sur le long terme constituent les meilleures manières de générer les retours sur investissement que nos investisseurs attendent.

 

Annexe

Unigestion Alternative Risk Premia (USD)

Du 31 décembre 2016 au 31 décembre 2018

Année Performance brute du composite Performance nette du composite Performance de l’indice de référence Nombre de comptes Dispersion interne Ecart-type à 3 ans du composite Ecart-type à 3 ans de l’indice de référence Actifs sous gestion du composite (M) Actifs sous gestion de l’entreprise (M)
2017 10.24% 8.59% 1 135.31 22,340.80
2018 -4.88% -6.30% 2 254.21 21,403.49

 

Communication spéciale : En mars 2019, il est apparu que la publication de la performance 2018 du composite brute de frais était erronée. Cela a depuis été rectifié. Pour les présentations antérieures au 31/03/2018, la stratégie était mesurée par rapport à l’indice LIBOR 3M USD + 7 %. En avril 2018, la société a décidé que l’indice de référence ne reflétait pas avec exactitude le mandat de la stratégie et l’indice de référence a été supprimé.

Définition de la société : Pour les besoins de l’application des Normes GIPS, la société est définie comme étant Unigestion. Unigestion est chargée de gérer des actifs pour le compte d’investisseurs institutionnels. Unigestion investit dans plusieurs stratégies pour le compte de clients institutionnels : actions, fonds spéculatifs, actifs privés et solutions conçues pour les clients de notre service Cross Asset Solutions. La définition de la société pour les besoins des normes GIPS ne comprend pas les fonds Fixed Income Strategy Funds, créés en janvier 2001 et liquidés en avril 2008, ni les comptes gérés pour des clients privés. Unigestion définit les clients privés comme des familles et des personnes fortunées.

Politiques : Les politiques d’évaluation des portefeuilles, de calcul de la performance et de préparation de présentations conformes appliquées par Unigestion sont disponibles sur demande.

Description du composite : Le composite Primes de risque alternatives se compose de comptes visant à dégager des rendements corrigés du risque élevés équivalents à ceux des liquidités +7 % en valeur brute sur un horizon d’investissement de 3 à 5 ans, tout en protégeant le capital en période de repli du marché. Les comptes inclus dans le composite sélectionnent les composantes de l’univers qui présentent le meilleur positionnement suivant des critères quantitatifs qui comprennent, sans caractère restrictif, Directionnel macro, Yield capture, Suivi de tendance ou Facteurs actions. Afin de réduire l’exposition aux tendances générales des marchés et de chercher à optimiser le ratio risque/ rendement absolu, les comptes s’appuient sur des stratégies long/short systématiques.

Indice de référence : Étant donné que la stratégie appliquée aux composites est le rendement absolu et que des investissements peuvent être engagés dans toutes les catégories d’actifs, aucun indice de référence n’est à même de refléter cette stratégie avec exactitude.

Commissions : Les rendements sont présentés bruts de frais de gestion et frais administratifs, mais nets de tous les frais de négociation et prélèvements à la source. Le barème maximal des frais de gestion est de 1,5 % par an. Les rendements nets s’entendent nets des frais de modèle et sont dérivés par déduction du taux de commissions applicables le plus élevé en vigueur pour la période concernée du rendement brut de chaque mois.

Liste des composites : Une liste de toutes les descriptions de composites est disponible sur demande.

Taille minimum du compte : La taille minimum du compte pour ce composite et de 5 000 000 USD.

Valorisation : Les valorisations sont calculées en dollars américains (USD). Les résultats de performance sont présentés en dollars américains (USD).

Dispersion interne et écart-type sur 3 ans : La dispersion annuelle du composite présentée est un écart-type pondéré en fonction de l’actif, calculé pour les comptes ayant fait partie du composite pendant toute l’année. Lorsque la dispersion interne n’est pas présentée, cela est dû au nombre insuffisant de portefeuilles ayant fait partie du composite pendant toute l’année. Lorsque l’écart-type sur trois ans n’est pas présenté, cela est dû à une durée insuffisante.

Déclaration de conformité : Unigestion affirme respecter les normes GIPS® (Global Investment Performance Standards) et a préparé et présenté le présent rapport conformément à celles-ci. Unigestion s’est soumise à une vérification indépendante pour les périodes du 1er janvier 2003 au 31 décembre 2016. Ces rapports de vérification sont disponibles sur demande. La vérification évalue si (1) la société a respecté toutes les exigences des normes GIPS en matière d’élaboration de produits composites à l’échelle de la société et (2) les politiques et procédures de la société sont conçues pour calculer et présenter la performance dans le respect des normes GIPS. La vérification ne comprend pas la vérification de l’exactitude de la présentation d’un composite quel qu’il soit.

 

Unigestion Global Equity Risk Premia Market Neutral (USD)

Du 31 mai 2016 au 31 décembre 2018

Année Performance brute du composite Performance nette du composite Performance de l’indice de référence Nombre de comptes Dispersion interne Ecart-type à 3 ans du composite Ecart-type à 3 ans de l’indice de référence Actifs sous gestion du composite (M) Actifs sous gestion de l’entreprise (M)
2016¹ -2.19% -2.76% 0.23% 1 75.54 18’144.46
2017 5.54% 4.48% 1.06% 1 19.67 22’340.80
2018 -5.92% -6.86% 1.94% 1 41.03 21’403.49

 

1 : L’année est incomplète (lancement en mai).

Définition de la société : Pour les besoins de l’application des Normes GIPS, la société est définie comme étant Unigestion. Unigestion est chargée de gérer des actifs pour le compte d’investisseurs institutionnels. Unigestion investit dans plusieurs stratégies pour le compte des clients institutionnels : actions, fonds spéculatifs, actifs privés et solutions conçues pour les clients de notre service Cross Asset Solutions. La définition de la société pour les besoins des normes GIPS ne comprend pas les fonds Fixed Income Strategy Funds, créés en janvier 2001 et liquidés en avril 2008, ni les comptes gérés pour des clients privés. Unigestion définit les clients privés comme des familles et des personnes fortunées.

Politiques : Les politiques d’évaluation des portefeuilles, de calcul de la performance et de préparation de présentations conformes appliquées par Unigestion sont disponibles sur demande.

Description du composite : Le composite Equity Global Risk Premia Market Neutral a été défini le 31 mai 2016. La stratégie offre des opportunités d’investissement sur les marchés d’actions mondiaux par une sélection effectuée par le gestionnaire fondée sur des critères qualitatifs tels que « Valorisation », « Momentum », « Petites capitalisations » ou « Qualité », tout en s’appuyant sur une stratégie de type long/short pour minimiser le risque lié aux marchés d’actions.

Indice de référence : L’indice de référence est l’indice ICE LIBOR USD 1 Week, conçu pour mesurer le taux moyen auquel une banque contribuant au LIBOR peut obtenir un financement non garanti sur le marché interbancaire de Londres pendant une semaine, en USD. Le rendement de l’indice est net de prélèvement à la source.

Commissions : Les rendements sont présentés bruts de tous les frais (frais de gestion, commissions de surperformance, commissions du dépositaire), mais nets des prélèvements à la source et des frais de transaction. Le barème maximal des frais de gestion est de 1 % par an. Les rendements nets s’entendent nets des frais de modèle et sont dérivés par déduction du taux de commissions applicables le plus élevé en vigueur pour la période concernée.

Liste des composites : Une liste de toutes les descriptions de composites est disponible sur demande.

Taille minimum du compte : La taille minimum du compte pour ce composite et de 5 000 000 USD.

Valorisation : Les valorisations sont calculées en dollars américains (USD). Les résultats de performance sont présentés en dollars américains (USD).

Dispersion interne et écart-type sur 3 ans : La dispersion annuelle du composite présentée est un écart-type pondéré en fonction de l’actif, calculé pour les comptes ayant fait partie du composite pendant toute l’année. Lorsque la dispersion interne n’est pas présentée, cela est dû au nombre insuffisant de portefeuilles ayant fait partie du composite pendant toute l’année. Lorsque l’écart-type sur trois ans n’est pas présenté, cela est dû à une durée insuffisante.

Déclaration de conformité : Unigestion affirme respecter les normes GIPS® (Global Investment Performance Standards) et a préparé et présenté le présent rapport conformément à celles-ci. Unigestion s’est soumise à une vérification indépendante pour les périodes du 1er janvier 2003 au 31 décembre 2016. Ces rapports de vérification sont disponibles sur demande. La vérification évalue si (1) la société a respecté toutes les exigences des normes GIPS en matière d’élaboration de composites à l’échelle de la société et (2) les politiques et procédures de la société sont conçues pour calculer et présenter la performance dans le respect des normes GIPS. La vérification ne comprend pas la vérification de l’exactitude de la présentation d’un composite quel qu’il soit.

 

Unigestion Multi Asset Risk-Targeted (USD)

Du 31 décembre 2014 au 31 décembre 2018

Année Performance brute du composite Performance nette du composite Performance de l’indice de référence Nombre de comptes Dispersion interne Ecart-type à 3 ans de l’indice de référence Ecart-type à 3 ans de l’indice de référence Actifs sous gestion du composite (M) Actifs sous gestion de l’entreprise (M)
2015 -1.61% -2.80% 1 127.24 15’550.31
2016 5.05% 3.79% 1 129.66 18’144.46
2017 11.16% 9.82% 1 169.51 22,340.80
2018¹ -2.91% -4.08% 1 286.93 21,403.49

 

Communication spéciale : Pour les présentations antérieures au 31/03/2018, la stratégie était mesurée par rapport à l’indice LIBOR 3M USD + 4 %. En avril 2018, la société a décidé que l’indice de référence ne reflétait pas avec exactitude le mandat de la stratégie et l’indice de référence a été supprimé.

Déclaration de conformité : Unigestion affirme respecter les normes GIPS® (Global Investment Performance Standards) et a préparé et présenté le présent rapport conformément à celles-ci. Unigestion s’est soumise à une vérification indépendante pour les périodes du 1er janvier 2003 au 31 décembre 2016. Ces rapports de vérification sont disponibles sur demande. La vérification évalue si (1) la société a respecté toutes les exigences des normes GIPS en matière d’élaboration de produits composites à l’échelle de la société et (2) les politiques et procédures de la société sont conçues pour calculer et présenter la performance dans le respect des normes GIPS. La vérification ne comprend pas la vérification de l’exactitude de la présentation d’un composite quel qu’il soit.

Définition de la société : Pour les besoins de l’application des Normes GIPS, la société est définie comme étant Unigestion. Unigestion est chargée de gérer des actifs pour le compte d’investisseurs institutionnels. Unigestion investit dans plusieurs stratégies pour le compte de clients institutionnels : actions, fonds spéculatifs, actifs privés et solutions conçues pour les clients de notre service Cross Asset Solutions. La définition de la société pour les besoins des normes GIPS ne comprend pas les fonds Fixed Income Strategy Funds, créés en janvier 2001 et liquidés en avril 2008, ni les comptes gérés pour des clients privés. Unigestion définit les clients privés comme des familles et des personnes fortunées. Politiques : Les politiques d’évaluation des portefeuilles, de calcul de la performance et de préparation de présentations conformes appliquées par Unigestion sont disponibles sur demande.

Description du composite : Le composite Multi Risk Targeted (Medium) a été défini le 15 décembre 2014. Il se compose de comptes visant à atteindre des performances uniformes et régulières équivalant à celles des liquidités +5 % brut de commissions, quelle que soit la conjoncture sur une période de 3 ans glissants. Il vise à atteindre ce résultat en tirant avantage des marchés haussiers, tout en protégeant le capital lors des replis. Indice de référence : Étant donné que la stratégie appliquée aux composites est le rendement absolu et que des investissements peuvent être engagés dans toutes les catégories d’actifs, aucun indice de référence n’est à même de refléter cette stratégie avec exactitude.

Commissions : Les rendements sont présentés bruts de frais de gestion et frais administratifs, mais nets de tous les frais de négociation et prélèvements à la source. Le barème maximal des frais de gestion est de 1,2 % par an. Les rendements nets s’entendent nets des frais de modèle et sont dérivés par déduction du taux de commissions applicables le plus élevé en vigueur pour la période concernée du rendement brut de chaque mois. Liste des composites : Une liste de toutes les descriptions de composites est disponible sur demande.

Taille minimum du compte : La taille minimum du compte pour ce composite et de 5 000 000 USD. Valorisation : Les valorisations sont calculées en dollars américains (USD). Les résultats de performance sont présentés en dollars américains (USD).

Dispersion interne et écart-type sur 3 ans : La dispersion annuelle du composite présentée est un écart-type pondéré en fonction de l’actif, calculé pour les comptes ayant fait partie du composite pendant toute l’année. Lorsque la dispersion interne n’est pas présentée, cela est dû au nombre insuffisant de portefeuilles ayant fait partie du composite pendant toute l’année. Lorsque l’écart-type sur trois ans n’est pas présenté, cela est dû à une durée insuffisante.

 


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Le rendement établit par modélisation à partir de résultats réels (backtesting) ou par simulation n’est pas un indicateur de résultats réels futurs. Les résultats reflètent le rendement d’une stratégie qui n’est actuellement offerte à aucun investisseur et ne représentent pas des rendements effectivement atteints par un quelconque investisseur. Les résultats obtenus par backtesting sont calculés par application rétroactive d’un modèle élaboré sur la base de données historiques et reposant sur des hypothèses faisant partie intégrante du modèle, qui peuvent être testées ou non et qui sont exposées à un risque de perte.

Toute modification de ces hypothèses peut avoir une incidence importante sur les rendements présentés obtenus par backtesting. Certaines hypothèses ont été formulées à des fins de modélisation et il est improbable qu’elles se matérialisent. Aucune déclaration n’est faite ni aucune garantie donnée quant au caractère raisonnable des hypothèses. Ces informations sont fournies à des fins d’illustration uniquement. La performance obtenue par backtesting bénéficie de l’avantage d’une perception rétroactive de la situation et présente des limitations intrinsèques. En particulier, les résultats obtenus par backtesting ne reflètent pas des opérations réelles ni l’effet de facteurs économiques et de marché importants sur le processus de prise de décision. Étant donné qu’aucune opération n’a réellement été exécutée, les résultats peuvent avoir pris en compte excessivement, ou insuffisamment, l’impact de certains facteurs affectant le marché tels que le manque de liquidité et il se peut qu’ils ne reflètent pas l’impact que certains facteurs économiques ou de marché pourraient avoir eu sur le processus de prise de décision. En outre, le backtesting permet d’ajuster la méthode de sélection de titres jusqu’à ce que les rendements passés soient optimaux. La performance réelle peut s’écarter substantiellement des résultats obtenus par backtesting.

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Document publié en avril 2019.